Carnet de guerre - Louis Pergaud
Edition Mercure de France - Collection Le Petit Mercure
Louis Pergaud part à Verdun le 3 août 1914. dans la nuit du 7 au 8 avril 1915, lors de la côte 233 de Marchéville, il disparaitdans la boue de la Meuse. En recevant la cantine militaire de son mari, sa femme Delphine trouva à l'intérieur le Carnet de guerre.
Paroles de poilus, lettres et carnets du front 1914-1918
Collection Librio Document
Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et étaient palefreniers, boulangers,
colporteurs, ouvriers ou bourgeois. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers... Voyageurs sans bagages, ils durent quitter leur femme et leurs enfants, revêtir l'uniforme
mal coupé et chausser les godillots cloutés... Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village
natal.
Plus de quatre millions subirent de graves blessures. Huit mille personnes
ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas
vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité...
Les carnets de guerre de Louis Barthas, tonnelier, 1914-1918
Edition du centenaire - Editions La Découverte
En 1914, Louis Barthas a trente-cinq ans. Tonnelier dans son village de l'Aude -
Peyriac-Minervois -, il est mobilisé au 280e d'infanterie basé à Narbonne. Il fera toute la guerre comme caporal. Il connaîtra le secteur sinistre de Lorette. Verdun, la Somme, l'offensive du
Chemin des Dames ; la boue, les rats et les poux ; les attaques au-devant des mitrailleuses et les bombardements écrasants : les absurdités du commandement, les mutineries de 1917, les tentatives
de fraternisation.
Au front, Barthas note tout ce qu'il voit, tout ce qu'il ressent. De retour chez lui,
survivant, il va rédiger au propre son journal de guerre, à l'encre violette, sur dix-neuf cahiers d'écolier. Sens de l'observation précise, lucidité, émotion et humour mêlés révèlent chez le
caporal tonnelier un talent d'écrivain qui n'est gâté par aucune recherche d'effets littéraires. Le livre, présenté par Rémy Cazals, est devenu un classique - plus de 100 000 exemplaires vendus -
depuis sa première édition en 1978, réalisée avec l'aide des petits-enfants de Louis Barthas et de la Fédération audoise des oeuvres laïques.